Je n’avais encore jamais rencontré de glacier.
C’est chose faites depuis ce week-end.
Le glacier du Rhône en Suisse, source du fleuve du même nom m’a ouvert ses « bras ».
Savoir que la glace bleue est constituée de molécules d’eau emprisonnées là depuis des centaine de milliers d’années, voire parfois des millions d’années!! ça donne le vertige!
Comme dans l’océan, il existe donc sur les glaciers de l’eau pure originelle, primordiale, qui n’a pas encore été brassée, transformée, utilisée, même pas minéralisée!!!
Qui n’a pas refroidie de machines, produit de l’électricité, alimentée des organismes, irriguée des cultures..
Qui n’a pas été exploitée, contrainte, bue, transformée, mélangée, salie et polluée.
Synchronicité ou coïncidence d’humeur, une certaine sérénité nous saisit lorsque l’on passe un peu de temps à son contact, comme si notre propre corps emplit d’eau entrait en résonance.
Tristesse: aujourd’hui, le glacier fond et en plus des neiges de l’année et des glaces blanches de surfaces récente c’est une partie de cette eau pure qui alimente désormais le fond des vallées du Rhône et rejoint brutalement la tourmente des activités humaines qui jalonnent le fleuve jusqu’en Camargues…puis la mer.